Le coeur d’une ville inconnue
Se livre au hasard de ces rues
J’étais l’étranger venu là pour un soir
Et soudain j’ai croisé un regard
Ce n’était rien, rien qu’un passant
Qui m’a souri sur mon chemin comme un ami
Je ne sais pas pourquoi je garde encore l’image
De ce visage plein de chaleur
Perdu dans la foule tranquille
Je suis resté là immobile
Il s’est retourné un instant et de loin
J’ai pû voir s’agiter une main
Ce n’était rien, rien qu’un adieu
Ou un bonjour donné de loin sur mon chemin
Mais tous les mots n’auraient pu m’en dire davantage
Que ce visage plein de chaleur
Ami lointain, je ne sais rien
Ni de ta vie, ni de ton nom, mais j’ai gardé
Ton souvenir qui chante encore dans ma mémoire
Et la chaleur de ton regard