Paroles: Bernard Di Domenico
Musique: Patrick Fiori
Des amis qui s'en vont,
D'autres qui se séparent,
Je vous pose la question,
Faut-il encore y croire?
Des soleils qui s'éteignent,
D'autres que l'on oublie.
La mémoire qui saigne
Les larmes de la vie.
Des silences qui durent,
D'autres qui se déchirent
Et encore je vous jure,
J'ai pas connu le pire.
Des poètes qui meurent,
D'autres qui naissent en vain
Et tant de mots qui pleurent
Sur le bord du chemin.
Il me reste l'horizon et dès
Que j'ai le temps je m'en vais le toucher.
Je prends la mer, comme un voleur,
Je prends la mer, même si j'ai peur.
Je prends la mer, à l'abordage,
Je prends la mer dans mes bagages.
Des routes qui se croisent
Et d'autres que l'on perd.
Comme une ombre chinoise
En plein coeur du désert.
Des étoiles qui brillent
Au dessus de nos têtes,
Aux lumières des villes,
Sur toute la planète.
Il me reste l'horizon et dès
Que j'ai le temps je m'en vais le toucher.
Je prends la mer, comme un voleur,
Je prends la mer, même si j'ai peur.
Je prends la mer, à l'abordage,
Je prends la mer dans mes bagages.