tu as l'âge de tes cratères
ô vieille lune
sage femme de l'univers
si l'en est une
tu règnes sur le cours des mers
et sur neptune
que caches-tu dans tes arrières
une fortune
méfies-toi de ceux qui plantèrent
dedans tes dunes
leurs oriflammes guerrières
bordel à plume
la vanité de ver de terre
inopportune
de ces gros pieds buveurs de bière
sans gêne aucune
que suis qu'a dit "con comme la lune"
aille en enfers
et si à chacun sa chacune
c'est toi que j'préfère
j'aime à la nuit et sans costume
de bain de mer
nager dans tes reflets d'écumes
dans ta lumière
comme si je volais dans les plumes
d'un être cher
fait d'une féérie de lagune
de cirque d'hiver...
brulant d'espoir de boire tes brumes
qui désaltèrent
le nectar du vin que l'on hume
quand vient brumaire
mon ami déambule en fune
nambule délétère
que le chant libre comme l'air d'une
rose éphémère
en volutes d'encens qui fume
dans les airs
à toi muse entre toute
ô lune, te soit offert...
que suis qu'à dit "con comme la lune"
aille en enfers
et si à chacun sa chacune
c'est toi qu'j'préfère....