Si tu veux voir plus loin
Que la fin de l'hiver
si tu poses un pied par terre
quand sonne sept heures le matin
c'est que tu sens dans ton dos
le bon souffle de mer
les rires de nos frères
dont on entend toujours les echos
C'est le vent des orages
que tu as traversé,
qui te jette sur les rivages
et maintenant gonfle les voiles
Il se peut que tu entendes
les vents qui te demandent
de chercher comme un fou
de quoi tenir debout
Alors tu pars trop souvent
tu prends facilement le vent
Tu te retrouves sans y penser
Balancer de tous les côtés
Et ceux qui restent à quai
Ne semblent pas bien inquièts
Ils se disent que de toute façon
Qu'on rentre un jour dans la maison.
Il se peut que tu regrettes
d'avoir reduit les voiles
Et de t'être planqué dans la cale
Pour récupérer des miettes
Tu voudrais refaire un tour
Faire la course devant
Mais c'est maintenant ton tour
de bien vouloir souffler des vents
qui se moquent des prières
qui se moquent des prières
et qui nous poussent en avant
qui se moquent des prières
qui se moquent des prières
et qui nous poussent en avant