Kevin Parent
Les vents ont changé
Pour un feu sauvage qu’ jamais existé.
Les photos sont rangées .Les orgueils sont blessés.
L’appart est vidé. Tes fleurs sont séchées.
A quatre pattes a terre en train de chercher.
Les mystères que tu caches occupent trop de place.
Tu y plonges tu y songes avec un air de glace.
L’encre est coulée le sort est jeté.
Trop tard moins quart la séance est levée.
Les vents ont changés et les tables ont tournées.
T’es partie aussi vite que t’es arrivée.
Les ponts sont brûlés et les lignes sont coupées.
Pour un feu sauvage qu’a jamais existé.
Tu doutes de moi tu me méprises.
Ca s’voit quand tu me demandes si j’ai mis un condom ou pas.
Belle mise en scène belle projection.
Ta voix est douce ta langue un couteau.
Tu profites de ton cul pour soulager ta peine.
Mais un jour ou l’autre faudra voir a tes termes.
Ben oui chu méchant ben oui cha pas correct.
Comme un miroir je te reflète.
Les vents ont changés et les tables ont tournées.
T’es partie aussi vite que t’es arrivée.
Les ponts sont brûlés et les lignes sont coupées.
Pour un feu sauvage qu’a jamais existé.
Les mois ont passé et la tempête s’est calmée.
Mais quand j’entends ton nom.
Mon tonnerre veut grogner ben oui ça fait mal.
Ben oui j’ t’aime encore la flamme s’est éteinte.
Mais les tisons brûlent toujours.
Mon corps y a pas de haine sans amour.
C’est simple a déduire.
J’ai écrit tous ces mots juste pour te dire.
Que tes yeux verts que j aime tant me manquent tellement.
Donne moi donc d’tes nouvelles de temps en temps.