Dessous sa mauvaise étoile Bonaparte
Chante la geste des guerres avilies
Les Athènes humiliées, et puis Sparte
Les orages en acier racontés d'Italie
Le carnage de Jassy et les chiens
Qui inventent leur vie en miroir
Commencent mal finissent bien
Et soupirent sur l'histoire...
A l'ombre des effondrements
Un enchanteur inutile et tombé
Manie les puissants aimants
Ignorés des wagons plombés
Des césars détraqués
Des aristocraties malades
Des slogans matraqués
A l'ouest des fusillades
Et comme une explosion
Dans un chaos de flammes
Donne à un peuple de maitres
Pour seul père une femme !
Et comme une explosion
Change l'orbite du destin
Anéantis les maitres
Qu'on faisait magiciens !
Une nuit dévolue, noir carbone, sans plus
D'aurores à venir, ni soleils innocents
A sa seule fin, s'empare, mère cruelle
Presque amante, des matins sénescents
Les oiseaux alcyoniens
Que les fusils oublient
S'éloignent au lointain
Des fils de Nephtali
Ne reste que les chevaux
Retournés sur la glace
Les rois dans les caveaux
Les rats dans les palaces