L'orme qui meurt
Les nues venues de l'ouest
ou les etoiles demeurent,
ou Procyon s'est enfuie
Lancent les larmes du ciel
avril mai par la pluie,
pleure l'orme qui meurt
Verdissent les feuillages
de la belle saison,
pour l'orme c'est l'hiver
L'ombre des branches nues
avec le sombre liere
pour seule frondaison
Nous ne reverrons plus
la graine des ormes
emportee par le vent
Je ne peux pas le croire,
ils ne sont plus vivants
je voudrais tant qu'ils dorment
Qui dans le nom des ORMes
les lettres changerait,
y trouverait la MORt
Et qui oterait l'"aiR"
qui roule dans leurs corps
c'est l'hOMme qu'il trouverait.