Je hurle, je croasse, je craille
Que vos ailes gravent mon visage
Seuls, ensemble en ce morne paysage
Que vos ailes s'ébrouent à la grisaille
A côté de moi, semble encore battre des ailes
Deux oiseaux noirs à l'aura souterraine
Une souffle noir me grise dans la solitude
Quelques cheveux se meuven sur mon grimage
Ce mouvement d'air mortuaire déploie mon âme
Qu'à nouveau les cadavres allongent leurs ailes
Allongent leurs ailes
Des ailes comme sombre alliance
Des ailes comme longue errance
Des ailes noires qui s'élancent
Des ailes de drame éternel