Je vais vous conter, comment par deux fois
Je suis passé de vie à trépas
Plongé dans une léthargie
Où même la vie semble être abolie
Dans le froid du caveau de famille
La mort a déserté mon corps endormi
Prisonnier dans cet endroit maudit
Rongé par le délire
Ma raison crie sa longue agonie
Le temps de souffrir
Enterré vivant
Enterré dans la peur et l’oublie
Sorti du fond de ma torpeur
Je comprends mon sort, pleurant dans l’horreur
Mes ongles crissent sur le bois
Déjà l’air me manque, du sang surf mes bras
Enfin libéré du cercueil
Je retrouve mes ancêtres dans le mausolée
Une autre prison de démence
C’est pourquoi j’ai mis fin à trop de souffrance